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Vendredi 26 octobre 2012
TOUTE LANGUE EST ETRANGERE
eLe dé de la traduction
Bibliothèque de La Bastidonne - 19h - Entrée libre
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L'expression est de Guillevic. Il notait dans la phrase précédente : “Les mots, les mots ne se laissent pas faire comme des catafalques.” C’est dire qu’ils sont vivants, et qu’il faut les sortir du cercueil de conventions qui les enferme. L’un des moyens de cette ressuscitation (les suscitant de nouveau) est la traduction. Parce que d’une langue à l’autre, rien n’est vraiment semblable, et qu’on apprend ainsi à se méfier des semblants. Parce qu’un poème, avec ses rythmes, ses sons, ses formes, est un objet verbal vivant et pas seulement un ensemble de significations. Ce qui fait de la traduction un défi. Je n'ai traduit que des poètes impossibles : E.E. Cummings, Gertrude Stein, Andrea Zanzotto et les présenterai au cours de cette rencontre. »
Jacques Demarcq
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